Un « Notre‐Père » entre deux bilans comptables. Ce jeudi 12 octobre, une petite assemblée de cadres en costume‐chemise, ordinateur sous le bras et casques de vélo posés sur les bancs, ont pris place dans la petite chapelle du Parvis Part‐Dieu. Un tiers‐lieu version catho, au cœur du quartier d’affaires, avec salle de coworking, cuisine ouverte et cycle de conférences sur la compatibilité entre la finance et la morale chrétienne.
Ce jour‐là, la messe est donnée par l’archevêque de Lyon, Olivier de Germay. Mais pas question pour le primat des Gaules de faire le show. Le seul clin d’œil aux fidèles du jour sera une prière à Saint‐Joseph, le saint patron des travailleurs. La pause déjeuner se termine autour d’un buffet taboulé‐chips.
Une heure plus tard, le prélat est remonté sur « la colline qui prie », à Saint‐Irénée, dans le 5e arrondissement de Lyon. Le siège de l’archevêché a été refait à neuf il y a quelques années. Arrivé fin 2020, Olivier de Germay n’a pas connu les anciennes fissures du bâtiment, seulement la peinture fraîche. Dans le diocèse, on veut croire que les plaies d’hier sont de l’histoire ancienne, pour les murs comme pour