La préfecture de Haute-Garonne met en demeure la mairie de Toulouse de corriger plusieurs infractions concernant la cuisine centrale du Mirail. Au moins 200 000 euros de travaux sont prévus.
Mise en service en 1983, la cuisine centrale du Mirail, exploitée par la commune de Toulouse, ne respecte pas les normes environnementales. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) a missionné deux inspections en décembre 2021. Réalisées par la société Qualiconsult, elles ont fait apparaître plusieurs « non‐conformités majeures persistantes ».
La première de ces infractions au code de l’environnement concerne la « non‐conformité des résultats de mesures avec les valeurs limites d’émissions applicables ». En clair, le niveau de pollution est trop élevé dans les eaux usées rejetées par la cuisine centrale. La seconde infraction est due à l’absence de dispositif de rétention des eaux de ruissellement sur le site.
En conséquence, la préfecture de Haute‐Garonne vient de publier un arrêté de mise en demeure, daté du 23 octobre. Comme Mediacités le révèle, la municipalité doit engager les travaux nécessaires au respect de la législation, avant le 23 juin 2024.
Des travaux estimés à 200 000 euros minimum
Contactée, la mairie précise que ses services « ont travaillé en collaboration avec la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), service de l’État en charge de l’inspection de la cuisine centrale, afin de déterminer les modalités et conditions de mise en conformité de l’établissement (…) dès les modifications demandées ».
« Aujourd’hui, la mairie a d …