Le parquet avait demandé des peines exemplaires, les juges l’ont entendu. Ce 29 janvier, Laurence Arribagé a été condamnée par le tribunal judiciaire de Paris pour sa participation à une machination politique à la veille du second tour des élections législatives de 2017 visant à déstabiliser la campagne de sa concurrente Corinne Vignon, actuelle députée de la majorité.
Les juges n’ont pas ménagé Laurence Arribagé lors du délibéré. Ils concluent que cette proche de Jean‐Luc Moudenc a été la « coordinatrice assumée à des fins personnelles » d’une « machination ». En participant à une « entreprise délinquante », l’ancienne députée Les Républicains de Haute‐Garonne (2014–2017) a, selon eux, porté « une grave atteinte aux institutions de la République » et « dégradé l’honneur » des parlementaires.
L’actuelle adjointe au maire de Toulouse est donc reconnue coupable de dénonciation calomnieuse, recel du secret professionnel et recel de prise illégale d’intérêts. Non présente à l’audience, elle est condamnée à trois ans de prison avec sursis et 10 000 euros d’amendes.
À cela s’ajoute une peine complémentaire d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire. Elle doit donc démissionner de son mandat d’adjointe, même en cas d’appel de cette décision.
https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2023/12/14/arribage-versus-vignon-le-proces-dune-cabale-politique-a-la-sauce-toulousaine/#:~:text=Arribag%C3%A9%20versus%20Vignon%20%3A%20le%20proc%C3%A8s,Marc%20Menvielle%20et%20Fr%C3%A9d%C3%A9ric%20Sartorelli.
Des peines prononcées contre l’ancien n°2 du fisc
Parmi les autres protagonistes impliqués dans ce scandale de l’entre‐soi toulousain,