Ce 7 février, Jérôme Moroge, le maire LR d’Oullins-Pierre-Bénite, a rassemblé la plupart de ses collègues de droite du Grand Lyon pour dénoncer la gouvernance « autoritaire » de l’écologiste Bruno Bernard. En cause notamment : le projet de Voie lyonnaise dans le centre-ville d’Oullins.
« Stop à la Métropole autoritaire ! Rendez le pouvoir aux maires ! » Bien alignés derrière la banderole, une cinquantaine d’élus municipaux de l’agglomération lyonnaise ont posé pour la photo, ce mercredi 7 février, sur les marches de l’hôtel de ville d’Oullins-Pierre-Bénite.
Pour ce happening politique, toutes les figures de la droite métropolitaine ou presque ont répondu à l’invitation de Jérôme Moroge, le maire LR de la nouvelle commune fusionnée : Gilles Gascon (premier édile de Saint‐Priest), Jérémie Bréaud (Bron), Véronique Sarselli (Sainte‐Foy‐lès‐Lyon), Laurence Fautra (Décines‐Charpieu), Sébastien Michel (Ecully), Christophe Quiniou (Meyzieu) ou encore Pascal Charmot (Tassin‐la‐Demi‐Lune). Le caluirard Philippe Cochet était excusé.
« Spoliation des prérogatives des maires »
« Bras de fer permanent », « passages en force », « politique du bulldozer », « chantage » : devant quelques journalistes et badauds, les élus LR se sont succédé au micro pour charger la conduite de la métropole de Lyon par l’écologiste Bruno Bernard. Si l’épineux projet de la Voie lyonnaise n°6 (piste cyclable à double sens) qui doit emprunter la Grande Rue d’Oullins a fait l’objet d’une prise de parole de Clotilde Pouzergue, maire déléguée de l’ancienne commune, les mécontents ne souhaitaient pas dénoncer un dossier en particulier, mais une méthode. « Cette volonté farouche de la Métropole de nous [comprendre, les maires] imposer ses vues », tente de résumer Sébastien Michel.
L’initiative fait écho à «