À Nantes, la très politique association Place au vélo déraille

L’association aux 1 300 cyclistes s’est transformée depuis cinq ans en un important prestataire de services de Nantes Métropole sur fond de boom du vélo. Dotée de 340 000 euros de budget – dont la moitié proviennent de la Métropole – elle emploie sept salariés. Ceux-ci s’opposent depuis plusieurs semaines à un licenciement symbole du « management erratique » de la présidente démissionnaire Annie-Claude Thiolat, une socialiste, soutien de Johanna Rolland.

Nantes, l'association place au vélo déraille
Les déplacements à vélo pourraient représenter aujourd'hui plus de 10% des trajets des habitants de l'agglomération nantaise. Photo : Thibault Dumas

Place au vélo pose pied à terre. Depuis le 16 janvier, les sept salariés enchaînent grève et arrêts maladie. « Les conditions de travail sont délétères depuis des années », écrivent‐ils aux adhérents et dans des tracts. Dans leur viseur, la présidente démissionnaire Annie‐Claude Thiolat, qui « conteste tout » et regrette « les proportions démesurées que cela prend », comme elle le confie à Mediacités. Du jamais‐vu pour la principale association nantaise de cyclistes créée en 1991 et devenue, au fil des ans, un mastodonte de 1 300 adhérents et 340 000 euros de budget annuel.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 6 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a atteint son premier objectif.
Pour garantir notre indépendance et contribuer au développement d’une presse locale d’investigation, aidez-nous à aller plus loin et à atteindre 110% d’ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

Chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 30 secondes