Le ministre délégué à la santé était de passage à Toulouse, le 20 février, pour se rendre compte de l'état des urgences psychiatriques au CHU. Une visite décevante pour les représentants des soignants qui déplorent l'absence de moyens supplémentaires pour l'hôpital public.
Le ministre délégué à la santé était de passage à Toulouse, le 20 février, pour se rendre compte de l’état des urgences psychiatriques au CHU. Une visite décevante pour les représentants des soignants qui déplorent l’absence de moyens supplémentaires pour l’hôpital public.
Mardi 20 février, les représentants du personnel soignant du CHU de Toulouse ont eu droit à 45 minutes de tête‐à‐tête avec le ministre délégué à la santé Frédéric Valletoux. Élu député Horizons de la Seine‐et‐Marne en 2022, ce dernier venait de visiter les urgences psychiatriques de l’hôpital. 38 soignants sur les 70 du service sont actuellement en arrêt maladie après le viol d’une patiente et le suicide d’un autre au début du mois.
S’ils ont été écoutés par le ministre, les syndicalistes n’ont pas le sentiment d’avoir été entendus. « C’était une visite d’agrément. Il peut maintenant se vanter de nous avoir rencontrés. Cela ne changera rien à la situation », juge Marie Moulinier, infirmière et secrétaire générale adjointe CGT CHU Toulouse. « Il aurait pu rester chez lui, assène Édith Vauclare, infirmière et représentante Sud santé Sociaux. C’est de la communication en attendant que la crise passe. »
Le ministre leur a pourtant assuré qu’il voulait « obliger les cliniques privées à prendre des …