D’Audencia à la politique… Les loupés de Yann Trichard, « l’hyper-président » de la CCI Nantes Saint‐Nazaire

Fonceur, énergique, impulsif. Voici comment beaucoup définissent l’actuel président de la CCI. Beaucoup aussi – et parfois les mêmes – lui reprochent sa faible capacité d'écoute, ses décisions solitaires. Parfois malheureuses. Après sept ans de présidence, le bilan de Yann Trichard est jalonné d’autant de projets que d’échecs, parfois coûteux. Un “hyper-président” qui a également accepté, un temps, de discuter avec En marche, en vue d'une candidature aux municipales de 2020. (2/2)

Trichard Nantes Une Deuxième
Yann Trichard, le président de la CCI Nantes Saint-Nazaire. Illustration : CG Mediacités

Drôle de manière de débuter son premier mandat. Le 8 novembre 2016, alors âgé de 47 ans, Yann Trichard arrive plein d’allant à la tête de la CCI Nantes Saint‐Nazaire. Quatorze mois plus tard, le 17 janvier 2018, c’est un président « atterré, consterné, triste, déçu » qui encaisse le choc de l’abandon par Édouard Philippe d’un projet très attendu du monde économique local : l’aéroport de Notre‐Dame‐des‐Landes. 

Les années suivantes, Yann Trichard reporte alors son énergie sur un autre dossier d’envergure : l’Arbre aux Hérons, une création de la compagnie La Machine, censée voir le jour en bord de Loire. Las ! Le 15 septembre 2022, la maire‐présidente (PS) de Nantes, Johanna Rolland, décide d’enterrer le projet. 

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Par Antony Torzec, Didier San Martin et Thibault Dumas

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