Centrale à charbon de Cordemais : autopsie d’une reconversion à la (bio)masse

Confirmée par Emmanuel Macron en septembre dernier, la conversion à la biomasse de l’usine électrique à charbon de Cordemais est programmée pour 2027. Mais le propriétaire, EDF, ne s’active pas pour lancer cette transformation. Il faut dire que de nombreux doutes planent sur l’intérêt écologique, énergétique et même économique de ce projet Ecocombust 2, comme le démontrent une douzaine d’experts et spécialistes de l’énergie interrogés par Mediacités.

La centrale de Cordemais, rallumée cet hiver pour faire face au pic de consommation électrique. Photo Creative Commons
La centrale de Cordemais, rallumée cet hiver pour faire face au pic de consommation électrique. Photo : Creative Commons

Sur le papier, le projet Ecocombust 2 est prometteur et vertueux. L’usine électrique de Cordemais, l’une des deux dernières centrales à charbon de France, devrait être reconvertie en centrale biomasse, pérennisant ainsi les 370 emplois du site. En lieu et place du charbon, dont l’arrêt définitif est annoncé pour 2027, EDF alimentera sa centrale grâce à des « black pellets » fabriqués à partir de déchets de bois. Dans la version initiale du projet, annoncée en 2019 puis abandonnée à l’été 2021, EDF prévoyait de se charger de la production de ces granulés. Mais c’est désormais l’entreprise de collecte et de recyclage de déchets Paprec qui a repris le flambeau et doit installer son unité de production juste à côté de la centrale. 

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Par Caroline Chambon et Julien Gouesmat

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