Après ses lourdes pertes, le Voyage à Nantes mise sur de nouvelles Machines de l’île

Les Machines de l’île cumulent les déficits depuis quatre ans. Au point de mettre toute la Société Publique Locale, Voyage à Nantes, dans le rouge. Pour tendre vers l’équilibre financier, Mediacités peut révéler qu'une nouvelle hausse des tarifs sera appliquée dès cet été et que les Machines vont renouveler leur offre. Faute d’Arbre aux hérons, elles lanceront avant 2026 une nouvelle formule.

Le Grand éléphant et le Carrousel des mondes marins Photo Antony Torzec
Les deux principales attractions des Machines de l'île à Nantes : le Grand éléphant et le Carrousel des mondes marins. Photo : Antony Torzec

C’est une première dont le Voyage à Nantes (VAN) se serait bien passé. Créée en 2011 par Nantes métropole, la SPL (Société publique locale) chargée du tourisme nantais enregistre pour la première fois de son histoire un lourd déficit. En 2023, son compte de résultat fait apparaitre un trou de 918 961 euros sur un budget de 34 millions d’euros, soit 2,7 % du budget. Du jamais vu. En 2017, 2020 et 2022, le compte de résultat s’était également refermé sur une perte, mais de moins de 2 000 euros.

Même l’intransigeante Chambre régionale des comptes concluait dans son dernier rapport daté de 2017 sur une « situation financière satisfaisante » pour cette SPL qui rassemble trois activités : les offices du tourisme, le château des ducs de Bretagne et les Machines de l’île. Mais les contrôleurs financiers n’avaient pas axé leurs recherches sur les équilibres financiers.

 
Ce qui avait surtout suscité leur curiosité (et leur effarement), c’était l’organisation de la commande publique, et tout particulièrement l’opération de construction du Carrousel des mondes marins d’un montant global de 10 millions d’euros. Selon les magistrats de la Chambre, la SPL n’aurait pas respecté certaines obligations légales.

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Par Antony Torzec

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