Législatives 2024 : le naufrage des Républicains en Haute‐Garonne

En présentant seulement deux candidats en Haute-Garonne, Les Républicains opposés à l'accord d'Eric Ciotti avec le RN, affichent une faiblesse sans précédent dans le département. Explications.

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De gauche à droite : Sacha Briand, Christine Gennaro-Saint, Bertrand Serp, Jean-Baptiste de Scoraille, et Eric Ciotti.

Le 18 juin, les élus Républicains de Haute‐Garonne célébraient l’appel du général de Gaulle, soulignant son « courage et sa détermination » – comme l’élue municipale Cécile Dufraisse – ou soupirant au « souvenir » du fameux appel à la résistance – comme son collègue Olivier Arsac. 84 ans plus tard, le « Grand Charles » s’étonnerait peut‐être de la pusillanimité de ceux qui se réclament de son héritage, face au combat des législatives anticipées.

Dans le département, seuls deux candidats osent se présenter à ce scrutin sous la bannière LR : Clément Delmas, dans la 3e circonscription et François Ubeda, dans la 10e. Candidats en 2022 et adjoints au maire de Toulouse, Cécile Dufraisse, Christophe Alvès et Bertrand Serp n’ont pas voulu rempiler. « Nous traversons une période de chaos politique. Face à cette situation, j’ai décidé de me consacrer pleinement à mes mandats municipaux et métropolitains aux côtés de Jean‐Luc Moudenc », explique le dernier à Mediacités. Même sens des priorités pour Christine Gennaro‐Saint, la présidente de LR 31 qui ne répond jamais à nos questions. « Je suis très investie dans ma commune et en étant présidente d’une fédération de dix circonscriptions, il est difficile d’être candidate. J’espérais que quelqu’un d’autre puisse y aller », déclare‐t‐elle à L’Opinion.
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Par Gael Cérez

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