Le mal‐être s’intensifie à la médecine du travail nantaise

Visite médicale à l’embauche, consultation après un arrêt maladie, prévention des risques… Dans l’agglomération nantaise, c’est le SSTRN qui assure ces missions. Une association où règne - paradoxalement - un climat social pesant. La personnalité de son président, Jean Cesbron, concentrant les critiques.

Médecine du travail
Image d'illustration : Pixabay ; Creative Commons

« Vous le savez bien, les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés ! » Yann Pénigaud ne sourit qu’à peine. Et pour cause : derrière sa boutade, c’est un véritable malaise social que dénonce le délégué syndical (UNSA) du Service de Santé au travail de la région nantaise (SSTRN). Un malaise qui, ironie de l’histoire, touche justement l’organisme chargé de veiller sur la santé des salariés des entreprises… 

Fin mars, le Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de cette association employant 280 personnes, dont 80 médecins du travail, a commandé une enquête sur les risques psycho‐sociaux pesant sur ses salariés, au cabinet Technologia. Celui là même qui avait examiné la situation chez France Télécom après la vague de suicides de 2009.

« Depuis de nombreux mois, nous constatons des souffrances au travail, explique le syndicaliste. Beaucoup de salariés ressentent un manque de sens et de reconnaissance. Et …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes