« Non, non, non, rien n’est décidé et on continue de travailler normalement. » Ce mardi 9 juillet, au cabinet du président de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes, le départ du patron n’est pas encore à l’ordre du jour. Officiellement, du moins. Car, « bien évidemment, dans les couloirs, ça bruisse sur le nom de celui ou de celle qui prendra la suite », confie un collaborateur politique qui travaille au siège de la collectivité, dans le quartier lyonnais de la Confluence.
Ce dimanche 7 juillet, Laurent Wauquiez a été élu député de la 1ère circonscription de Haute‐Loire. Dans son fief électoral, l’ancien maire du Puy‐en‐Velay s’est imposé avec 61,6 % des suffrages, devant un candidat RN, et suite au désistement de l’écologiste Celline Gacon, représentante du Nouveau Front populaire au premier tour. Le « retour » sur la scène nationale du ténor LR (en réalité, il ne s’en est jamais tenu très éloigné) a un prix : sa démission de la présidence du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, qu’il occupe depuis 2016.
Limitation du cumul des mandats oblige, depuis une loi adoptée en 2014, un parlementaire ne peut plus exercer une fonction exécutive locale (maire, président de conseil départemental ou régional). Laurent Wauquiez pourra en revanche rester simple conseiller régional, à condition qu’il