Le drone de la police interdit au‐dessus des quartiers prioritaires de Nantes

La préfecture voulait faire surveiller par un drone six quartiers populaires de Nantes pendant les festivités du 14 juillet. L’arrêté a été retoqué par le tribunal administratif, faute d’éléments suffisants prouvant l’intérêt de cette pratique.

Drone de la police nationale en vol. Photo Compte X Police Nationale
Drone de la police nationale en vol. Photo : Compte X police nationale

Les drones et la Loire‐Atlantique, une longue histoire sécuritaire. Elle remonte à 2018. C’est lors des opérations sur la ZAD de Notre‐Dame‐des‐Landes que les premiers ont été employés par la gendarmerie. À l’époque, cette utilisation par les forces de l’ordre n’était encadrée par aucun texte juridique. Deux ans plus tard, en 2020, le Conseil d’État avait même interdit à la préfecture de police de Paris de faire voler ses engins.

Mais depuis 2022, sept articles du Code de la sécurité intérieure définissent ce que les autorités peuvent faire avec les drones et les images qu’ils enregistrent. Une autorisation qui s’accompagne d’une obligation : informer la population par un arrêté préfectoral. Et en Loire‐Atlantique, le préfet ne s’en est pas privé. En 2023, une quinzaine d’arrêtés préfectoraux ont ainsi annoncé le vol d’un drone lors de manifestations ou d’évènements sportifs ou culturels (pour le Hellfest par exemple). Avertissement du préfet ou non, l’usage de drones par les forces de l’ordre peut néanmoins rester abusif au regard du droit. En  témoigne l’épisode du week‐end dernier…

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Cet article concerne la promesse : 
Voir toutes les promesses de vos élus

Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes