Le professeur de TSE était‐il tenu à un devoir de réserve ?

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TSE, l'école d'économie de Toulouse. / © Gael Cérez

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Par Gael Cérez

Un enseignant de l'école d'économie de Toulouse s'est exprimé sur la situation au Proche-Orient. Il a été suspendu pour manquement au devoir de réserve. Une obligation à laquelle il n'était pourtant pas tenu.

Rentrée mouvementée pour la liberté d’expression à Toulouse. Un enseignant contractuel de l’École d’économie de Toulouse (TSE) a été suspendu à titre conservatoire pour une durée de quatre mois après s’être exprimé sur la guerre dans la bande de Gaza, en marge de son cours de mathématiques, le 3 septembre.

Selon Le Monde et sur la base d’un extrait de son intervention diffusée sur les réseaux sociaux – l’enseignant aurait évoqué une analyse publiée sur le site The Lancet, estimant à près de 200 000 le nombre de victimes palestiniennes. Il aurait également affirmé que « la situation n’a pas commencé le 7 octobre » qu’il était « malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement est le Hamas », ajoutant que « rien ne justifie de massacrer une population civile comme c’est en train de se passer », tout en dénonçant « le soutien tacite » du gouvernement français.

Dans un communiqué daté du lendemain, son directeur – et employeur – a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative. Concrètement,

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