Sanctionner les parents retardataires à la sortie de l’école : une solution efficace ?

2022-11-cantine-scolaire

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Temps de lecture : 6 minutes

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Par Armelle Parion

La mairie de Toulouse fera désormais payer une amende aux parents trop souvent retardataires à la sortie du centre de loisirs associé à l'école (Clae). Une mesure expérimentée dans plusieurs communes de France, avec des résultats plus ou moins probants.

18h30 et pas une minute de plus. Depuis cette rentrée, la mairie de Toulouse inflige une amende de trente euros aux parents d’élèves qui récupèrent leurs enfants après l’heure de fermeture des Centres de loisirs associés à l’école (Clae). Cette somme correspondrait au « coût de que cela impose à la mairie ou aux gestionnaires des Clae pour garder deux animateurs pendant trente minutes », selon la collectivité.

Qui assure à Mediacités avoir pris cette décision après avoir « constaté un doublement des retards le soir aux Clae entre 2019 et 2023 ». Ceux‐ci atteindraient désormais « entre 6 000 et 8 000 retards par an sur l’ensemble des Clae maternels comme élémentaires ».

La collectivité le reconnaît pourtant : les familles concernées sont minoritaires : quelques centaines par an (300 selon la FCPE 31) sur les 28 000 enfants accueillis tous les jours aux Clae, selon la première adjointe en charge des affaires scolaires Marion Lalane de Laubadère. L’élue assure que l’amende ne sera « ni automatique ni systématique ».

« Elle ne concernera pas les parents qui – comme tout le monde – peuvent avoir exceptionnellement un retard lié aux aléas du quotidien et qui bien souvent préviennent de leur retard, explique l’élue. Cependant, il n’est pas acceptable que certaines familles, une minorité, s’arrogent le droit de ces retards, mettant à mal la vie personnelle des deux animateurs obligés de rester jusqu’à l’arrivée du parent ou de la personne de confiance désignée. »

C’est parce que « la méthode du dialogue avec les parents ne marche plus » que cette décision a ét …

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