Décès de Simon Guermonprez après un bizutage : la faculté de médecine de Lille sera également jugée

Simon guermonprez
Simon Guermonprez

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Temps de lecture : 2 minutes

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Par Matthieu Slisse

C'était le souhait de la famille de ce jeune étudiant de deuxième année à la faculté de médecine de Lille décédée en 2021 au retour d’une soirée d'intégration et c'est maintenant chose faite : l'université sera renvoyée devant la justice aux côtés des trois étudiants accusés de « bizutage » et de « complicité de bizutage ».

Les parents de Simon Guermonprez ont porté plainte contre la faculté de médecine de Lille ce vendredi 20 septembre, a appris La Voix du Nord. Dans la nuit du 8 au 9 juillet 2021, ce jeune étudiant de deuxième année avait chuté mortellement depuis un pont autoroutier alors qu’il revenait d’une soirée d’intégration. 

Convaincus que son décès ne peut s’expliquer que par une consommation massive d’alcool – laquelle est de coutume lors de ces soirées – ses parents mènent depuis lors un combat afin de mettre fin aux bizutages, théoriquement interdits depuis 1998. 

Le 5 septembre dernier, lors d’une audience au tribunal correctionnel de Lille – devant lequel sont renvoyés trois étudiants de la faculté pour « bizutage » et « complicité de bizutage » ainsi que le chauffeur du camion ayant percuté Simon pour « homicide involontaire » – la famille avait obtenu un renvoi afin « d’examiner les possibilités juridiques de poursuivre la faculté », explique maître Damien Legrand.
Un rapport accuse l’université de pérenniser et d’amplifier les dérives
C’est désormais chose faite. Une décision à laquelle ne se sont certainement pas étrangères les déclarations récentes de Régis Bordet, président de l’université de Lille. « Se focaliser sur l’université comme si nous étions responsables de l’alcoolisation des jeunes, c’est inadmissible. Que chacun balaie devant sa porte ! » a‑t‐il expliqué à 

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