Ils sont géographes, sociologues, historiens ou politistes. Depuis 2019, une soixantaine d’universitaires, réunis au sein de l’Atlas social de la métropole nantaise, publient régulièrement leurs travaux sur leur site internet. Pour toucher un autre public que celui du numérique, ils viennent de rassembler l’essentiel de leurs recherches au sein d’un ouvrage interdisciplinaire, sous la direction des chercheurs François Madoré et Jean Rivière, des cartographes Christophe Batardy et Simon Charrier, ainsi que du spécialiste des humanités numériques Stéphane Loret.
Le sous‐titre de cet Atlas, « Au‐delà de la ville attractive », témoigne de la volonté de ces chercheurs d’interroger les effets de cette vision politique. Au point de se demander si l’on n’assiste pas actuellement à la fin d’un cycle du « tout attractivité ».
Pour en savoir plus sur les évolutions de la société métropolitaine nantaise, Mediacités a rencontré l’un des coordinateurs de cet Atlas social, le géographe Jean Rivière, enseignant‐chercheur à l’université de Nantes, au sein du laboratoire « Espace et société ».