Laurence Garnier au gouvernement : tremplin ou frein pour la Mairie de Nantes ?

L’entrée de Laurence Garnier au gouvernement comme secrétaire d’État à la Consommation, remet la sénatrice (LR) de Loire-Atlantique dans le jeu pour une troisième candidature municipale face à Johanna Rolland. Tout en l’éloignant de Nantes et en l’étiquetant à nouveau « droite conservatrice ».

Laurence Garnier, chef de file de l’opposition nantaise, en conseil métropolitain (c) Thibault Dumas
Laurence Garnier, cheffe de file de l'opposition nantaise, en conseil métropolitain. Photo : Thibault Dumas

La surprise politique de la rentrée. Tout l’été, le nom de Johanna Rolland, maire‐présidente PS de Nantes, figurait dans la liste des ministrables d’un hypothétique gouvernement du Nouveau Front populaire (NFP). C’est finalement sa meilleure ennemie, Laurence Garnier, candidate LR malheureuse aux élections municipales de 2014 et de 2020, qui hérite d’un maroquin. Sénatrice de Loire‐Atlantique depuis 2020, la voilà nommée secrétaire d’État à la Consommation du gouvernement Barnier. Après avoir été même pressentie un temps pour un poste plus prestigieux de ministre déléguée à la Famille.

« Dans la période si difficile que traverse notre pays, la seule boussole de mon engagement politique est d’être utile à tous les Français », écrit solennellement sur X (ex‐Twitter) la cheffe de file de l’opposition municipale de droite et du centre depuis dix ans. Jusqu’à être utile aux Nantais une troisième fois, en se représentant en 2026 ? « Je n’oublie pas Nantes » effleure auprès de Ouest‐France celle qui « garde [son] mandat de conseillère municipale et métropolitaine ».

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Par Thibault Dumas

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