Vendredi dernier, deux enseignantes de l’école maternelle Amouroux, en classe de petite et moyenne section pour l’une, de moyenne et grande section pour l’autre, ont appris à la dernière minute qu’elles allaient être réaffectées dès cette semaine dans un autre établissement.
Au‐delà du manque d’enseignants et d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), c’est la gestion humaine des équipes pédagogiques qui laisse parfois à désirer dans l’académie de Toulouse. Vendredi dernier, deux enseignantes de l’école maternelle Amouroux, en classe de petite et moyenne section pour l’une, de moyenne et grande section pour l’autre, ont appris à la dernière minute qu’elles allaient être réaffectées dès cette semaine dans un autre établissement.
Aucune d’entre elles ne l’a appris directement par le rectorat. Ce sont les nouvelles arrivantes – deux contractuelles – qui se seraient les premières annoncées à l’école. Chez les parents d’élèves, c’est la consternation. « Claire et Marie avaient pourtant indiqué qu’elles préféraient rester sur l’école que de faire des remplacements courts », explique Marlène, l’une des parents d’élèves déléguée de l’école.
Une pétition pour réclamer leur maintien
« Mon fils a pleuré en rentrant vendredi. Il m’a dit qu’il ne voulait pas changer de maîtresse », témoigne Tanya, une mère d’élève d’une des classes concernées, qui a aussitôt lancé une pétition, à l’attention de la directrice de l’école, de l’inspecteur et du directeur académique des services de l’Éducation nationale.
Celle‐ci souligne l’engagement et le professionnalisme des deux enseignantes, et réclame leur maintien « au moins jusqu’aux vacances de Noël, ce qui représente le minimum nécessaire pour garantir la stabilité des él …