Les détonations avaient de quoi semer une grosse panique dans cette usine sécurisée classée Seveso « seuil haut ». Ce 27 septembre, la centrale thermique EDF de Cordemais est en effervescence. Trois jours avant, l’énergéticien a annoncé son intention de mettre fin au projet Écocombust de reconversion du site à la biomasse. Peu avant l’organisation d’une réunion de négociation entre la direction et les représentants du personnel, un groupe de militants CGT, furieux de cette annonce, déclenchent des pétards dans le couloir du 4e étage, celui de la direction. Les charges explosives sont à la hauteur de leur colère : des « pétards à griffe » utilisés par la SNCF en extérieur pour prévenir les chantiers sur les voies. Interdits à la vente aux particuliers, ces engins diffusent une détonation de 160 décibels, une intensité sonore plus importante qu’un avion au décollage à 100 mètres.
Centrale EDF de Cordemais : des travailleurs handicapés victimes d’une action syndicale violente
Le 27 septembre dernier, lors d’un blocage, des militants CGT ont allumé des pétards de gros calibres au sein de la dernière centrale à charbon de France, provoquant des pertes d’audition partielles pour des membres de la direction. Des débordements syndicaux qui ont touché également des travailleurs handicapés chargés du ménage des locaux, comme peut le révéler Mediacités.