Le projet de RER lillois est‐il « surdimensionné » ?

Le Service express régional des Hauts-de-France prévoit de lourds investissements ferroviaires qui permettront de transporter en heure de pointe vers Lille jusqu’à trois fois plus de personnes que le nombre total de salariés qui viennent aujourd’hui travailler dans la capitale des Flandres. L’association Axe culture et territoire s’interroge dans une note sur le risque de renforcer la métropolisation. Mediacités l’a lue pour vous.

Train TER Amiens
Un train TER près de la gare d'Amiens. Photo : BB 22385, CC-BY-SA 4.0

C’est une contribution passée un peu inaperçue lors de la première phase de consultation publique qui s’est achevée fin octobre sur le Service express régional métropolitain (Serm) Hauts‐de‐France, nom officiel du futur RER lillois. L’association Axe culture et territoire, experte des questions d’urbanisme et de mobilités dans la métropole lilloise, a rendu un avis négatif sur le projet, le considérant inadapté aux problèmes de la région. Des critiques développées dans une note publiée au début du mois de novembre par ce think tank citoyen.

Le volet ferroviaire du Serm place Lille au centre d’une architecture en étoile, qui la relie aux principales villes de son premier cercle d’influence comme Lens, Douai et Valenciennes, Hazebrouck, Béthune ou Courtrai, en Belgique, avec des fréquences allant de cinq à dix minutes entre deux trains, en heure de pointe. Les agglomérations plus éloignées comme Saint‐Quentin, Calais, Amiens ou Dunkerque devraient quant à elles bénéficier de liaisons toutes les quinze à trente minutes, toujours en heure de pointe. Le tout avec une amplitude horaire élargie entre 5h et 23h.

Le Serm accusé de renforcer la métropolisation
« Bien sûr qu’il faut améliorer la desserte ferroviaire de ces villes, s’exclame Mathieu Chassignet, l’un des co‐auteurs de la note d’Axe culture et territoire. Mais quelle …

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Par Yves Adaken

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