Maltraitances : le parquet de Toulouse ouvre une enquête sur un enseignant de l’école Sainte‐Thérèse

Plusieurs élèves de l'école privée Sainte-Thérèse à Toulouse auraient subi des violences de la part d'un professeur de sport. Celui-ci a été licencié, mais la direction de l'établissement catholique refuse de commenter l'enquête pénale ouverte par le parquet de Toulouse.

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L'école Sainte-Thérèse scolarise plus de 400 élèves en maternelle et en élémentaire. Photo AP

Coups de pied dans le ventre et enfants suspendus par les pieds au‐dessus des flaques d’eau ou des poubelles. Les méthodes d’un professeur de sport de l’école Sainte‐Thérèse, à Toulouse, ont conduit l’établissement catholique à se séparer de cet enseignant depuis septembre.

Le fils de Valérie* fréquente cette école accueillant 400 enfants dans le quartier toulousain cossu de la Côte pavée. Il aurait reçu « des coups de pied dans le ventre » de la part de l’enseignant avant de démarrer une course, et aurait été témoin d’autres violences sur ses camarades. « Il a vu le professeur de sport suspendre par les pieds les enfants au‐dessus des poubelles ou des flaques d’eau », dénonce sa mère, avant de décrire une scène « qui a sans doute le plus choqué mon enfant : quand il a humilié un petit atteint d’une myopathie en le portant comme un sac de patates… et en se moquant ouvertement de lui, en présence des autres enfants ». En citant à chaque fois plusieurs noms d’élèves, son fils déclare également avoir vu l’enseignant « s’asseoir sur les genoux des enfants ».

Qualifiées en octobre dernier par Actu Toulouse d’événement ayant « semé la discorde » et conduit au renvoi ‑comparé à une « boule puante »- de l’enseignant, ces accusations ont paru suffisantes au parquet de Toulouse pour ouvrir une enquête pénale. « Les investigations sont en cours, et les faits sont graves. Pour ces raisons, je ne communique pas », a indiqué le Parquet à Mediacités. Le professeur incriminé, monsieur L. est présumé innocent à ce stade. Contacté, il ne nous a pas répondu. 

 
Une jeune lanceuse …

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Par Armelle Parion