« Il y a beaucoup de problèmes de santé dans ma famille. Je suis venue, car je me sens concernée. » Comme cette habitante d’Oullins‐Pierre‐Bénite, une dizaine de personnes ont fait le déplacement à Givors, ce mardi 21 janvier, pour assister à un « atelier collaboratif » organisé par la métropole de Lyon sur les PFAS. Ces substances chimiques, responsables de cancers et de maladies graves, ont été rejetées pendant des années dans l’environnement par les industriels Arkema et Daikin, implantés dans la vallée de la chimie, au sud de Lyon. Depuis, on les retrouve dans l’eau, en aval des installations chimiques, mais aussi dans les sols, les potagers, les œufs des poules des environs ou le sang des riverains [lire notre dossier].
Majoritairement composée de femmes, l’assemblée de ce midi‐là attend de « savoir où on en est » de l’étude tant attendue sur la contamination de la population locale aux « polluants éternels », le surnom des PFAS. En