Au rythme d’un tango, les élus nantais d’opposition, LR, divers droite et macronistes se rapprochent depuis trois ans. Ce lundi 20 janvier, la première étape sur la voie d’une alliance a été officialisée par la sénatrice LR Laurence Garnier – déjà candidate en 2014 et 2020 – et l’ex-députée LREM Valérie Oppelt – candidate en 2020.
« Nous assumons nos différences, mais ce qui nous unit est plus fort : l’avenir de Nantes et de ses habitants » écrivent les deux conseillères municipales. Qui blâment « la décroissance, le laxisme sécuritaire, le gaspillage de l’argent public et la ZADification de notre ville [qui]sont les fruits de 10 ans de compromissions politiques orchestrées par Johanna Rolland ». Voilà pour le contexte. Bien qu’attendu, ce rapprochement des oppositions soulève plusieurs questions.
Qui soutient ce texte ?
Le communiqué est donc signé des deux présidentes des groupes d’opposition : Démocrate et progressistes (quatre macronistes) et Mieux vivre à Nantes (huit élus de la droite et du centre). « Cette initiative est une première étape pour fédérer nos énergies […]. D’autres nous rejoindront », souhaitent Laurence Garnier, 46 ans, et Valérie Oppelt, 51 ans, qui échangent depuis cet été. Tous les élus les soutiennent, à l’exception de Guillaume Richard – lire ci‐après. Mais en restant prudents.
« On appelle au rassemblement, mais cela ne veut pas dire, pour le moment, qu’on aura un candidat unique aux municipales 2026 », résume l’ex-député (Renaissance) Mounir Belhamiti dans Presse …