L'ex-banquier qui accusait l'ancien journal satirique vendéen de « diffamation », pour avoir relayé les accusations de « viols » de sa propre belle-sœur, a été débouté. Il ne touchera pas les 315 000 euros qu'il lui réclamait.
Victoire posthume pour feu le « Canard enchaîné vendéen ». Le juge des référés du tribunal judiciaire des Sables‐d’Olonne a débouté l’ancien président du Crédit Mutuel Océan (CMO). André Lorieu, avait saisi la justice pour faire condamner Le Sans Culotte 85 à lui verser près de 315 000 euros de dommages et intérêts pour diffamation.
Mediacités avait évoqué cette affaire en novembre dernier. Le journal satirique de Talmont‐Saint‐Hilaire (Vendée) – qui a publié son dernier numéro le 26 juin 2024 et a été placé depuis sous liquidation judiciaire – n’avait fait que « partager les propos proférés » par la belle‐sœur d’André Lorieu. En 2004, Estelle Menanteau avait accusé le banquier de l’avoir violée « lorsqu’elle était mineure dans les années 1980 ». Mais une ordonnance de non‐lieu avait été rendue en novembre 2006 « pour cause de prescription de l’action publique ».