Paris, Doha, Rabat, Atlanta, Reykjavik, Luxembourg ou encore Montréal, Olivier Sadran a la bougeotte. « Après deux semaines ici, je ne tiens plus en place. J’aime bien être sur le terrain », déclarait Olivier Sadran, le 14 avril 2023, dans les colonnes du journal Le Point. Ce que l’ancien président du TFC omet de dire à l’hebdomadaire, c’est qu’un avion privé se tient à sa disposition à l’aéroport de Toulouse‐Blagnac pour multiplier ses déplacements.
Selon les informations de Mediacités, Olivier Sadran possède en effet un jet qu’il utilise pour des motifs professionnels, mais aussi personnels et sportifs. Europe, Amérique du Nord, Moyen‐Orient, l’avion du patron de Newrest a survolé plusieurs continents en 2023 et 2024.
Cette intense activité aérienne a un lourd impact sur l’environnement. En juillet dernier, Mediapart et le collectif Mémoire vive révélaient les émissions annuelles de CO2 de 50 jets privés d’hommes d’affaires ou de grandes entreprises françaises (lire l’encadré En coulisses). Classé huitième, l’avion d’Olivier Sadran a émis plus de 3 000 tonnes d’équivalent CO2 (CO2e), entre mai 2023 et avril 2024. C’est, en un an, ce qu’un Français moyen émettrait en plus de trois siècles
L’empreinte carbone des …