Que les pessimistes se rassurent, toutes les associations toulousaines n’ont pas la corde autour du cou. Certaines sont riches, très riches. Du côté de « Pour Toulouse », par exemple, le ruissellement est toujours au rendez‐vous.
Après voir dépensé plus de 300 000 euros en 2019 et 155 000 euros en 2020 dans un contexte électoral, les finances du microparti de Jean‐Luc Moudenc sont au beau fixe. D’après ses derniers comptes disponibles, la structure disposait dans ses caisses de 357 106 euros en 2023.
De quoi la propulser à la 34e place des formations politiques françaises les plus fortunées en 2023. Une sacrée performance pour une association dédiée à « l’action communale, métropolitaine et politique » d’un seul élu local.
Si la trésorerie a légèrement fondu par rapport à 2022, c’est parce que les dépenses ont explosé. En 2023, elles ont dépassé 150 000 euros, contre moins de 60 000 euros l’année précédente. Le budget communication (presse, publications, télévisions, publicité, sites internet, réseaux sociaux) a ainsi atteint 39 000 euros. L’enveloppe « Déplacements, missions et réceptions » a gonflé à 42 690 euros. Un record depuis la création du microparti. De même, la section « Autres achats et autres charges externes » est passée à 58 563,08 euros contre 15 478 euros l’année précédente.
https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2023/01/23/la-dispendieuse-pre-campagne-municipale-de-jean-luc-moudenc/
De telles dépenses, ça intrigue. Sont‐elles liées à l’entrée en …