Martial Passi a comparu ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Lyon pour le « détournement » de ses frais de représentation. Outre des produits de beauté ou des soins, il les avait utilisés pour acheter des jouets, des vêtements ou encore… un « déguisement de princesse ». « Dans l’intérêt de la commune », maintient-il.
Mediacités vous en parlait déjà… en juin 2017 ! Huit ans plus tard, l’ancien maire communiste de Givors Martial Passi a été jugé ce jeudi 13 février par le tribunal correctionnel de Lyon pour le « détournement » de 9000 euros de « frais de représentation » entre 2013 et 2016. L’enquête était partie d’un rapport accablant de la Chambre régionale des comptes (CRC) d’Auvergne‐Rhône‐Alpes daté de 2017 : les magistrats financiers s’étaient interrogés sur l’utilisation de cette somme d’argent, comprise entre « 8000 et 10000 euros » et versée forfaitairement deux fois par an pour, en théorie, permettre à l’élu de couvrir certaines dépenses liées à ses « fonctions ».
Problème : certaines d’entre elles semblaient « insuffisamment justifiées » ou même « sans lien avec les fonctions » de maire, selon la CRC. Pêle‐mêle : des « soins de beauté », des « épilations », des « parfums », un