No Future pour Mado, la maman punk

Il y a un an nous vous proposions de mieux connaître Mado, une mère de cinq enfants aux allures de punk, connue de nombreux Lillois. Elle a accepté, non sans quelques réticences, de se prêter une nouvelle fois au jeu de l’interview pour Mediacités.

Mado_1
A seulement 47 ans, Mado, la maman punk, ne se voit pas vivre encore dix ans : « Je ne veux pas attendre d’être malade et vieille pour mourir. Je veux choisir ma mort et partir en paix. » Photo: Nadia Daki

Mado ne se laisse pas convaincre facilement. A l’idée d’un nouvel article sur elle, ses yeux ronds et son rire marquent son étonnement : « T’es sérieuse ? Déjà, la dernière fois je me demandais bien qui ma vie pouvait intéresser. » Pourtant, de nombreux lecteurs ont lu, cliqué ou partagé l’article. Une équipe de télévision canadienne a même cherché à entrer en contact avec elle pour une émission consacrée à Lille.

Lire ou relire :

Mado, la maman punk au chevet de son peuple

« Beaucoup de gens m’en ont parlé, c’est un truc de fou n’empêche. Y’a même, une fois, des inconnus qui m’ont abordée à Euralille en me demandant si j’étais « la maman punk ». » Mais cette soudaine notoriété ne lui attire pas que de la sympathie. « Les jeunes et surtout ceux des quartiers sont bienveillants et m’en parlent en bien. Par contre, les gens de mon âge, ça ne leur a pas plu. » Pourquoi ? « ça dérange que je parle aussi franco », tranche‐t‐elle.
Invitée dans un clip de rap
Mais comme à son habitude, Mado préfère se focaliser sur le positif. « Un groupe de rappeurs m’a contactée suite à l’article. Ils voulaient que je tourne dans leur clip. J’étais trop fière. » C’est ainsi qu’on peut l’apercevoir juchée sur une moto, à bouger les mains tel un rappeur averti, avec sa chienne Nina à ses pieds, dans la vidéo …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Nadia Daki

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 75% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes