C’est une enquête préliminaire vieille de plus de cinq ans « en voie d’être finalisée », selon une source judiciaire. L’affaire Larose, du nom du promoteur Jean‐Christophe Larose, fondateur du groupe immobilier Cardinal, concerne des faits d’abus de biens sociaux entre une entreprise suisse opaque, la Sepim, et des sociétés du chef d’entreprise lyonnais. D’après les informations de Mediacités, le parquet de Lyon bouclera dans les prochaines semaines ce dossier qui hante la justice locale.
Le patron de Cardinal, toujours présumé innocent, n’a pas souhaité répondre à Mediacités (lire notre encadré En coulisses). Dommage… Nous avions de nombreuses questions à lui poser. Sans attendre la fin de l’enquête de la brigade financière de la police judiciaire au sujet de la Sepim, nous nous sommes plongés dans les montages des sociétés de Jean‐Christophe Larose. Un tour du monde des paradis fiscaux ou presque, du Luxembourg jusqu’au Panama, en passant donc par la Suisse. Parmi nos trouvailles, nous avons identifié une nouvelle pièce de son puzzle domiciliée au Grand‐Duché : la société Urban Real Luxembourg, curieusement créée à la veille du scandale des Panama Papers, dans lequel le nom du promoteur lyonnais a été cité. Mais aussi un document inédit évoquant des honoraires de la société suisse Sepim à l’occasion d’une opération immobilière de Cardinal dans la Drôme.
Cubes orange, vert et tour Nouvel
Restons, pour l’heure, entre Rhône et Saône. C’est à la Confluence que Jean‐Christophe Larose s …