Quatre mois. C’est le temps qu’il a fallu pour qu’Adrien Rabiot, signataire de son premier contrat pro au Paris‐Saint‐Germain le 2 juillet 2012, entre en conflit avec son club. Auteur d’une belle prestation lors d’un match de gala contre Barcelone au mois d’août, cet élégant gaucher, 17 ans seulement, est illico propulsé parmi les grands espoirs du foot français. Le 21 novembre 2012, les premières difficultés apparaissent. Le joueur est conseillé par sa mère Véronique Rabiot, assistée à l’époque par le médiatique avocat parisien Christophe Bertrand. Celle‐ci reproche au club d’avoir laissé une grande chaîne de télévision sportive réaliser le portrait de son fils sans son accord.
En décembre, l’avocat Didier Poulmaire, connu pour s’être occupé de Laure Manaudou et Yoann Gourcuff, entre autres, fait son apparition dans l’entourage du joueur. Un nouveau point de crispation voit le jour : Véronique Rabiot tient à accompagner son fils mineur lors du déplacement de l’équipe pour les fêtes de fin d’année à Doha, au Qatar. Les autres joueurs sont autorisés à partir avec leur épouse et leurs enfants. Véronique Rabiot voudrait que le jeune Adrien puisse partir accompagné par son frère et sa mère. Les exigences du clan Rabiot crispent les dirigeants du PSG. Le club finit par accepter que Véronique Rabiot assiste à la soirée de la Saint‐Sylvestre organisée à Doha, à condition qu’elle s’y rende par ses propres moyens. Et cela sera le seul événement auquel elle pourra assister durant le séjour.
Le refus du club de prendre en charge l’aller‐retour de Véronique Rabiot va être lourd de conséquences. L’agent et maman écrit une lettre incendiaire à Jean‐Claude Blanc, directeur général délégué du club parisien, la veille de noël. Son objet : « demande de transfert ». Elle y indique que son fils …