Start‐up nantaise, ton univers impitoyable. Épisode 2 : lutter, durer, trahir

Ils y ont cru. Ils ont même tout donné pour leur entreprise naissante. Et… ça n’a pas marché. Pas comme ils l’avaient imaginé, en tout cas. Deuxième volet de notre plongée dans l’économie numérique nantaise et rencontres avec quelques uns de ceux qui ne deviendront jamais des licornes.

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De gauche à droite et en négatif : Adrien Poggetti, Yann Person, Franckie Trichet, Ludovic Simon et Quentin Adam // Jean-Paul Van der Elst, librement inspiré par la série Silicon Valley

Suite de notre plongée dans l’univers à la fois fascinant et déroutant des start‐ups nantaises. Après un premier épisode consacré à ceux qui veulent en être – les fameux « wannabestartuppers » -, rencontre avec ceux qui en sont déjà. Depuis un bon bout de temps pour certains. Un épisode où l’on découvre que derrière l’atmosphère cool et l’argent qui coule à flot se cache un vrai parcours du combattant avec son lot d’échecs, de trahisons et de désillusions.
Épisode 2 : lutter, durer, trahir
« On a fait semblant pendant dix ans. On avait tout comme les start‐ups : les USA, les fonds d’investissement, un article dans Techcrunch, les baskets (…). On a mis sept ans à comprendre que notre idée de base était un peu pourrie… Et pour arrêter de jouer à « je vais changer le monde » ». 

En juin 2017, au Web2Day, événement phare de l’écosystème numérique nantais, Ludovic Simon, CEO de DoYouBuzz (une plateforme pour créer son CV en ligne et aider les utilisateurs à trouver « le job de leurs rêves ») et membre fondateur de la Cantine, a donné sa « fail conference » sur la grande scène de Stéréolux. 

Très couru dans l’univers de l’entreprenariat disruptif, cet exercice de transparence durant lequel les entrepreneurs reviennent sur leurs principaux échecs se veut instructif pour l’audience. Dans la « Start‐up Nation », il est de bon ton de vanter les mérites de cette « culture de l’échec » made in USA (où échouer est la première étape vers le succès) qui manquerait cruellement à la France (où échouer, c’est juste échouer). En la matière, Ludovic Simon n’a pas fait semblant, jouant sa petite note discordante dans les chœurs de louanges de l’écosystème numérique nantais.

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Par Julie Reux

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