C’était l’une des – petites – surprises du récent sondage commandé par Nantes Métropole à l’Institut Harris Interactive, à propos de la politique menée par la collectivité et de l’image de Johanna Rolland. Confrontées à une liste de sujets, les 1000 personnes interrogées (méthodes des quotas) devaient déterminer si chacun d’entre eux correspondait à une de leur « préoccupation majeure », « importante », « secondaire » ou s’il n’était « pas une préoccupation ». Et à ce petit jeu, « la technologie et l’innovation numérique » obtenaient les plus mauvais résultats et de loin, 34 % des répondants se positionnant sur les deux derniers items. Pour une ville qui se gargarise de la vitalité de son « écosystème » numérique, voilà qui fait un peu tâche… Mais est‐ce franchement étonnant, tant ce secteur – ou au moins ses parties les plus visibles – semble phagocyté depuis longtemps par un même petit groupe d’acteurs ?
Après les apprentis startuppers et les homonumericus revenus de tout, notre plongée dans l’économie numérique nantaise nous entraîne cette fois à la rencontre de ceux qui « tiennent » et incarnent ce fameux « écosystème ». De l’omniprésente Cantine à l’influent adjoint au maire Francky Trichet, ce troisième volet lève aussi un coin du voile sur des relations parfois troubles.
Épisode 3 :
La com’, la Cantine et les petits notables du web
Start‐up nantaise, ton univers impitoyable. Épisode 3 : la com’, la Cantine et les petits notables du web
Troisième volet de notre plongée dans l'économie numérique nantaise et arrivée au cœur du réacteur. Là où se mêlent business et politique. Où l’on rencontre cette bande de copains qui, des patrons de la Cantine à l’adjoint Francky Trichet, tiennent depuis l’origine les manettes de l’écosystème. Où l'on se demande à quoi (à qui) ça sert, tout ça.