Villeneuve d’Ascq : Gérard Caudron sort l’artillerie lourde

Le 28 juin, Mediacités révélait qu’une plainte pour viols avait été déposée par une employée municipale contre le maire de Villeneuve d’Ascq, qui y voit un complot politique. En réaction, l’élu passe à l’offensive.

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Gérard Caudron, maire de Villeneuve d'Ascq, en octobre 2017. Photo CC/ Mairie de Villeneuve d'Ascq

De Gérard Caudron, ses administrés savent par cœur les coups de gueule, les phrases choc et l’emphase proverbiale. Ils sont moins habitués au mutisme assourdissant dont l’édile fait montre depuis la publication de notre enquête sur la plainte qui le vise, déposée en mars 2018 par une employée communale. Le maire de Villeneuve d’Ascq, que nous avons rencontré à ce sujet le 12 juin, réfute tout en bloc et s’estime victime d’une « attaque ignoble » destinée à empêcher sa réélection pour un 7ème mandat en 2020.

Vendredi dernier, l’élu, vice‐président de la Métropole européenne de Lille (MEL) ne s’est pas présenté au conseil métropolitain auquel il était pourtant attendu. Un communiqué de presse de la mairie, annoncé le même jour, n’a finalement pas été diffusé. Dans la foulée, nous apprenions que Gérard Caudron changeait d’avocat, pour s’offrir les services d’un ténor du barreau : l’avocat pénaliste Frank Berton, auquel Mediacités a consacré un long portrait en mars. Lors de notre rencontre avec Valérie Quesne, en mai, la compagne de Gérard Caudron nous indiquait qu’elle plaidait de longue date pour qu’il change de conseil, ce que le maire se refusait absolument de faire. « Si je change d’avocat, cela voudrait dire que je suis coupable », lui r …

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Par Clémence de Blasi

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