L’œil de Mediacités – Faillite de l’IGPN ; Rolland et la social‐écologie ; De Rugy ; Morançais…

Mort de Steve : la PJ désavoue l'IGPN ; Rolland, la sociale-écologie et les bobos ; De Rugy retrouve un conseiller ; Christelle Morançais en perd un ; Malaise persistant à la médecine du travail ; L'enfer des serres chauffées... Bref, une semaine nantaise sous le regard de Mediacités.

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Mort de Steve : la police judiciaire désavoue la « police des polices »
« Il n’y a pas de lien entre l’intervention de la police et la disparition de Steve Maia Caniço ». Voilà ce qu’affirmait péremptoirement Edouard Philippe, sur les marches de l’hôtel Matignon, le 30 juillet dernier. Un soulagement pour l’exécutif, qui voyait déjà la police dédouanée de toute responsabilité dans le décès du jeune homme de 24 ans, tombé dans la Loire lors d’une violente intervention policière, pendant la fête de la musique. Accompagné du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, le Premier ministre s’appuyait alors sur un rapport de l’IGPN, la « police des polices », selon lequel le téléphone mobile de Steve aurait cessé d’émettre plus d’une heure avant la charge des forces de l’ordre. Sauf que, comme le révèle le Canard Enchaîné, dans son édition du mercredi 11 septembre, les conclusions des « bœufs‐carottes » étaient fausses. « Au mieux, c’était une erreur ; au pire, un mensonge… », note le palmipède. Quoi qu’il en soit, l’enquête menée par la police judiciaire a permis d’établir que le téléphone du jeune homme n’a cessé d’émettre qu’à 4 h 33 cette nuit là. 77 minutes après l’heure avancée par l’IGPN mais, surtout, treize après le début de l’intervention de la police… Bref, comme l’écrit le Canard, « plus de temps qu’il n’en faut pour tomber à l’eau ».

« C’est ce que nous disons depuis le début, rappelait hier à BFM l’avocate de la famille de Steve, Cécile de Oliveira. Le rapport de l’IGPN a été rédigé à la hâte ». Voire purement et simplement bâclé pour mieux éteindre la polémique née du drame. Pour …

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Publié le

Temps de lecture : 8 minutes

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Par Benjamin Peyrel (avec Antony Torzec)

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