Les échéances électorales se rapprochent peu à peu. Et, en attendant de s’affronter programmes à la main, les différents candidats distillent leurs commentaires, souvent acerbes, sur leurs concurrents. Le maire sortant de Toulouse ne fait pas exception. Jean‐Luc Moudenc a invité, vendredi 22 novembre, une dizaine de journalistes dans un restaurant de la place Saint‐Georges pour évoquer le scrutin. La liste Archipel Citoyen figurait au plat de résistance. Le candidat LR en est persuadé : ce mélange d’écologistes d’EELV, d’Insoumis de Mélenchon, de socialistes dissidents et de citoyens non‐encartés arrivera devant la liste du PS allié au PCF et au PRG. Il a donc réservé ses attaques les plus dures à Antoine Maurice, « qui n’est pas un perdreau de l’année ». À ses yeux, le conseiller municipal écolo est « un candidat de rupture » qui risque de stopper tous les projets municipaux en cours. Le maire de Toulouse souligne qu’il peut avoir « des convergences » avec les élus socialistes du département et de la région, mais pas avec un Antoine Maurice mis de même sac que l’extrême‐gauche. Face à « l’idéologie punitive » de la tête de liste EELV et ses alliés, Moudenc n’hésite pas à se présenter comme le champion d’une écologie « concrète et pragmatique ».
Le métro (et la LGV) contre le RER
Il aura fallu presque insister pour que le maire de Toulouse daigne évoquer la candidate socialiste. Jean‐Luc Moudenc a dénoncé les « portes de Toulouse », que Nadia Pellefigue veut ériger autour du périphérique pour réduire le nombre de voitures en centre‐ville, comme une « vue de l’esprit ». Il déplore également que la conseillère régionale se …