[VERACITES] Le maire (LR) de Toulouse a beau avoir affirmé qu'il ne sollicitait l'investiture d'aucune formation politique, il ne se repart pas à l'assaut du Capitole sans soutien partisan.
Question de Dominique V. le 13/11/2019
Bonjour,
À la lecture de sa « Lettre aux Toulousaines et Toulousains » envoyée fin septembre pour annoncer sa candidature, on pourrait croire que Jean‐Luc Moudenc a pris ses distances avec Les Républicains. Un parti dont il est membre depuis 2015 et pour qui il a publiquement appelé à voter aux Européennes en mars dernier. « Pour mieux rassembler, je ne sollicite l’investiture d’aucun parti politique », écrivait alors le maire sortant.
Mais si Jean‐Luc Moudenc ne sollicite rien… il ne refuse rien non plus. Car il a bel et bien obtenu le soutien de la commission nationale d’investiture de LR le 29 octobre dernier. Soit un jour après avoir obtenu l’appui… de La République En Marche. Il est ainsi, à ce jour, le seul maire sortant à bénéficier de cette double investiture. « Un coup de maître… » salué par Le Point, qui a en décrypté la genèse le 2 novembre.
D’après l’hebdomadaire, Jean‐Luc Moudenc a reçu dès janvier « les assurances de Laurent Wauquiez », l’ex‐patron de LR, puis celles de son successeur, Christian Jacob, à la mi‐octobre. « Je sais bien que Toulouse est une ville très compliquée pour nous. Je te laisserai toute liberté », lui aurait assuré ce dernier. Et Le Point de noter : « Toulouse étant l’une des rares métropoles – avec Marseille – à être dirigée par LR, impossible qu’elle sorte …