Attention, journal en danger ! Soutenez Mediacités

Disons le tout net : parce que la survie de notre journal est en jeu.

Depuis huit ans, nous publions chaque semaine des enquêtes sur les pouvoirs locaux. Sans pub, sans subventions des collectivités, sans milliardaire parmi nos actionnaires. Bref, en toute indépendance, avec le seul soutien de nos lecteurs. 

Mais aujourd’hui, notre trésorerie est au plus bas et nous avons besoin d’un sacré coup de pouce. Pour boucler l’année 2024 et repartir sur des bases saines, mais aussi pour nous donner les moyens de nous développer.

Mais au fait, c’est quoi Mediacités ?

C’est vrai : peut‐être ne faites‐vous pas (encore) partie de notre communauté de près de 6 000 abonnés. Ni des 100 000 inscrits à nos newsletters qui reçoivent chaque semaine une sélection de nos enquêtes. Si c’est le cas, des présentations s’imposent.

Mediacités est un journal d’investigation local, implanté à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Il a été fondé en 2016 par une petite équipe de journalistes, toujours aux manettes aujourd’hui.

L’objectif de départ était simple : faire exister à l’échelle des grandes métropoles, des départements et des régions, un journalisme d’enquête comparable à celui que des journaux comme Mediapart ou Le Canard Enchaîné pratiquent au niveau national. Parce que la démocratie locale a besoin de contre‐pouvoirs. Parce qu’elle ne peut fonctionner que si les citoyens disposent d’une information exigeante et indépendante.Toutes nos valeurs sont résumées dans notre Manifeste.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous tenons toujours cette ligne. Fermement. En huit ans, notre équipe de 11 permanents, accompagnée par plus de 200 journalistes indépendants, a mené plus de 5 000 enquêtes d’intérêt public.

Nous avons dévoilé des scandales et des malversations, vérifié la bonne utilisation de l’argent public, lutté contre les baronnies, révélé des conflits d’intérêts, empêché les élus de gouverner en rond, démasqué quelques rois de l’évasion fiscale, dénoncé des violences sexuelles et sexistes, confondu les gros pollueurs de nos régions, etc.

Et nous ne nous contentons pas de dénoncer ce qui va mal. Depuis huit ans, avec l’aide de nos lecteurs, nous cherchons aussi des solutions aux problèmes locaux, nous racontons la façon dont fonctionnent nos territoires. Nous écoutons leurs habitants, dressons le portrait de leurs quartiers, de leurs associations et de ceux qui les animent.

Mais plus qu’une longue énumération, un petit coup d’œil sur notre page d’accueil vous donnera une idée plus précise de notre travail.

Et c’est utile ?

On ne va pas vous dire le contraire 😉 Plus sérieusement, nous mettons tout en œuvre pour que nos enquêtes aient de l’impact. Qu’elles fassent bouger les lignes, éclairent les citoyens, débouchent sur une solution. Et cela fonctionne. Nous ne comptons plus les cas où nos investigations ont été citées et utilisées dans les conseils municipaux, métropolitains, départementaux ou régionaux, voire dans les commissions ou les hémicycles de l’Assemblée nationale ou du Sénat. Nous ne comptons plus non plus celles qui ont débouché sur l’ouverture de procédures par la justice, le lancement d’audits et d’enquêtes internes, puis sur des changements majeurs au sein de certaines organisations.

Bref, nos enquêtes contribuent à nourrir le débat public et à changer la donne localement. Pour vous donner une idée, vous pouvez jeter un œil à nos derniers rapports d’impact.

Ok, mais pourquoi lancer un financement participatif ?

Depuis huit ans, notre histoire est aussi celle d’un journal vivant en permanence sur le fil du rasoir. Sans grands moyens au départ, sans pub, sans subventions locales, sans milliardaire au capital, nous ne dépendons que de nos lecteurs pour nous financer.

Et c’est tant mieux ! Face à la concentration des médias dans les mains de quelques propriétaires, la désaffection pour la vie politique et la montée de l’extrême droite, cette liberté et cette indépendance sont les conditions indispensables pour exercer le journalisme utile et sans concession auquel nous croyons.

Mais si nous avons réussi à fédérer une communauté de près de 6 000 abonnés, l’inflation et le marasme qui frappent l’ensemble du secteur de la presse nous a mis en difficulté. L’an dernier, nous avons enregistré une perte de 33 000 euros (soit 7,5 % de notre chiffre d’affaires) et notre trésorerie est aujourd’hui au plus bas. Conséquence : nous ne sommes pas sûr de passer le cap de l’année 2024.

C’est là que nous avons besoin de vous. En vous abonnant à notre journal ou en effectuant un don pour soutenir notre démarche, vous pouvez nous permettre de boucler l’année 2024 et de repartir pour une neuvième année sur des bases saines. Mieux : si cette campagne est un succès et que nous récoltons les 100 000 euros espérés, nous aurons enfin les moyens nécessaires pour nous développer.

Concrètement, à quoi va servir l’argent récolté ?

C’est très simple (on l’espère en tout cas). Nous avons organisé cette campagne en plusieurs étapes.

1. La première et la plus urgente : sauver Mediacités. Pour y parvenir, nous espérons convaincre le maximum d’entre-vous de s’abonner ou de faire un don pour atteindre la barre des 50 000 euros. Ils nous permettront de finir l’année 2024 à l’équilibre : paiements à venir des salaires, des cotisations sociales, des loyers de nos quatre rédactions, remboursements d’emprunts, etc. Nous espérons atteindre ce seuil le plus vite possible pour pouvoir ensuite nous tourner vers l’avenir sur des bases saines.
2. Sans surprise, la seconde étape sera donc consacrée à financer les développements indispensables à l’avenir de notre journal. Pour nous faire connaître auprès du plus grand nombre, gagner de nouveaux lecteurs et de nouveaux abonnés, nous avons besoin d’outils dans lesquels nous n’avons pas encore pu investir, faute de moyens. Lesquels ? 
   • une appli mobile digne de ce nom. Pour que Mediacités soit – enfin ! – accessible sur les téléphones portables.
   • une version augmentée (plus interactive et avec encore plus d’infos) de Radar, notre outil gratuit de suivi des promesses et de l’action des élus locaux (Allez jeter un coup d’œil à la V1, ça vaut le coup).
   • de nouvelles newsletters, plus complètes, plus modernes, plus adaptées aux attentes des lecteurs, mais toujours gratuites, pour faire découvrir nos enquêtes au plus grand nombre.

Enfin, nous prévoyons aussi de multiplier les débats, conférences et événements dans chacune des villes où nous sommes implantés, afin de recueillir la parole des habitants sur les sujets qui les intéressent, faire remonter leurs attentes et jouer notre rôle d’agitateur du débat public.

Pour être tout à fait transparent, nous avons même un rêve un peu fou : ouvrir une cinquième édition de Mediacités, dans une autre ville. Mais pour ça, il faudrait – largement dépasser l’objectif de la campagne. Mais pourquoi pas…

Beau programme, non ? Alors maintenant, il ne tient plus qu’à vous de permettre à Mediacités de passer ce cap difficile et de continuer à faire vivre un journalisme d’investigation utile, impartial et exigeant à l’échelle locale. Pour nous aider, ça se passe juste à droite.