L’affaire du Grand Stade va jouer les prolongations

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Par Benoit Dequevauviller

Eric Darques, qui avait déposé plainte en 2011, contre les protagonistes de l'attribution du chantier du stade Pierre Mauroy à Eiffage, a interjeté appel de la décision du juge d'instruction d'accorder un non-lieu à la quasi-totalité d'entre-eux.

Les protagonistes de l’affaire dite du « Grand Stade » devront encore attendre avant de pousser un « ouf » de soulagement définitif. Car si le juge d’instruction en charge du dossier a bien conclu à un non lieu pour six des sept mis en examen et témoins assistés, impliqués dans le choix, en 2008, de la société Eiffage pour construire le stade Pierre Mauroy à Villeneuve d’Ascq, la partie civile n’entend pas en rester là. Elle est loin de se satisfaire du renvoi en correctionnelle du seul Damien Castelain, dans l’affaire connexe dite des « pierres bleues », pour recel d’abus de confiance.

Lundi 21 décembre, Eric Darques, qui avait déposé plainte avec constitution de partie civile en 2011, a interjeté appel de l’ordonnance prise le 14 décembre par le doyen des juges d’instruction de Lille, Jean‐Marc Cathelin.

Le lanceur d’alerte lillois et son avocat parisien, Joseph Breham, contestent la prescription invoquée par le magistrat pour justifier sa décision. Leur position ne date pas d’hier. En juin dernier, ils s’étaient déjà élevés contre la demande d’un non lieu‐général, pour le même motif, par le procureur de la République. Et ce alors même que certains chefs de poursuite, comme le délit de favoritisme, ont bien été établis.
« On va faire payer un lampiste »
« Nous contestons de la …

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