Centre Zahra de Grande‐Synthe : une relaxe qui ne passe pas

CaptureYGouasmi
Yahia Gouasmi est le dirigeant du Centre Zahra de Grande-Synthe, fermé pour six mois le 15 octobre par arrêté préfectoral car soupçonné de dérives radicales. Photo : DR

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Morgan Railane, Aletheia Press

A rebours des réquisitions du parquet, le tribunal judiciaire de Dunkerque a prononcé le 27 janvier la relaxe des quatre responsables du Centre Zahra France de Grande-Synthe, fermé pour son soutien à l'islamisme radical. Parmi eux, le fondateur du centre, Yahia Gouasmi.

A rebours des réquisitions du parquet, le tribunal judiciaire de Dunkerque a prononcé la relaxe des responsables du Centre Zahra France de Grande‐Synthe, le 27 janvier dernier. Yahia Gouasmi, dont Mediacités avait dressé le portrait en octobre 2018, son fils aîné Bachir et ses deux gendres, Jamal Tahiri et Abdelkrim Khalid, étaient accusés « d’avoir, entre le 21 mars 2019 et le 15 septembre 2020, à Grande‐Synthe, (…) participé au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’une association ou d’un groupement dissous ».

Ces quatre hommes dirigeaient le Centre Zahra France, la Fédération Chiite de France, le Parti Antisioniste et Marianne France Télé. Soit quatre organisations dissoutes par le conseil des ministres du 20 mars 2019 en raison du soutien apporté à l’islamisme radical et à des mouvements terroristes. Les forces de l’ordre avaient ensuite poursuivi les filatures avant d’effectuer une nouvelle perquisition, le 15 septembre dernier, car elles soupçonnaient le Centre Zahra de poursuivre ses activités sous couvert de réunions familiales.
Bénéfice du doute
D’après le préfet du nord, qui avait saisi le procureur de la République de Dunkerque, « ces associations constituaient des vecteurs de diffusion d’une idéologie appelant à la haine et à la discrimination et faisant l’apologie du terrorisme », lit‐on dans le jugement. La justice ne l’a pas considéré ainsi et a accordé le bénéfice du doute aux prévenus. Ceux‐ci ont assuré que les réunions qu’ils organisaient depuis les dissolutions étaient d’ordre familial – la famille se composant « d’une …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif à atteint la moitié de l’objectif. Mais nous avons encore besoin de votre aide.
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes