Dans son rapport annuel, la juridiction financière érige Lille comme le modèle à suivre en matière de relations avec un casino. Contrairement à d’autres villes de la Région qui hébergent ce type d’établissement comme Saint-Amand-Les-Eaux ou Le Touquet, mais dont les rapports avec leur casinotier sont trop déséquilibrés.
Dans son rapport annuel, la juridiction financière érige Lille comme le modèle à suivre en matière de relations avec un casino. Contrairement à d’autres villes de la Région qui hébergent ce type d’établissement comme Saint‐Amand‐Les‐Eaux ou Le Touquet, mais dont les rapports avec leur casinotier sont trop déséquilibrés.
Avoir un casino sur son territoire ? Toutes les villes ne peuvent y prétendre. Il faut être une station balnéaire ou thermale ou être le coeur d’une agglomération de plus de 500 000 habitants. 196 collectivités en France en sont ainsi dotées. Pour les heureuses élues, ces entreprises de jeux (mais dont l’activité s’étend à l’animation, au spectacle et à la restauration) sont synonymes d’une véritable rente financière. Nul besoin de débourser le moindre argent, que ce soit en investissement ou en fonctionnement. Il leur « suffit » de choisir une entreprise délégataire et de lui confier mission de faire fonctionner un tel établissement, voire d’édifier le bâtiment.
Ne reste plus alors, en théorie, qu’à encaisser diverses taxes. La principale étant un « prélèvement sur le produit brut des jeux » qui peut atteindre 15 % (soit 293 millions d’euros à l’échelle nationale en 2019). S’ajoute à cela une « redevance pour occupation du domaine public ». Et une « contribution au développement touristique et culturel ». Un véritable jack pot, pourrait‐on croire. Sauf que la réalité est souvent moins reluisante. Un rapport de la Cour des comptes est là pour le souligner.
Une rente de situation pour de nombreuses villes
Les juges financiers ont passé au crible la situation de 16 villes de l’hexagone …