La Région a lancé les premières phases d’études pour la mise en place de son « service express métropolitain », qui permettra de doubler la fréquence des TER, notamment entre Lille et le bassin minier. Un vaste chantier qui traîne depuis dix ans et qui devrait être finalisé d’ici… 2040.
« La réalisation ne se fera pas d’un coup de baguette magique. » Franck Dhersin, vice‐président de la Région chargé de la mobilité, n’en est pas peu fier. Lors du conseil régional du 18 novembre, il a présenté les avancées du projet de RER connectant, entre autres, Lille au bassin minier. Une satisfaction que ne partage pas toute l’assemblée. « Je vous préviens, je ne suis pas très contente de cette délibération, a tancé Marine Tondelier, conseillère régionale du groupe d’opposition « Pour le Climat, pour l’Emploi », également conseillère municipale d’Hénin Beaumont. Les habitants du bassin minier en ont marre d’être la dernière roue du carrosse. Les solutions vont mettre des années à venir. » L’objet de son courroux ? Le calendrier prévisionnel qui prévoit le doublement du nombre de l’ensemble des dessertes ferroviaires à l’horizon… 2040 !