Avec son nouveau comité d’éthique, la ville de Lille souhaite mieux encadrer l’usage de la vidéosurveillance

Lors de sa campagne en vue des élections municipales, Martine Aubry avait promis de développer l'usage de la vidéoprotection,de créer un centre de supervision urbain et de mettre en place un comité d'éthique pour encadrer le dispositif. Photo : Brock Wegner.

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Par Brianne Cousin

C’est une promesse tenue pour Martine Aubry, qui souhaite renforcer l’usage de la vidéoprotection dans la ville de Lille. Disparu des radars depuis plus d’un an, le nouveau « comité d’éthique » censé encadrer l’usage des caméras de vidéosurveillance vient boucler la boucle de sa politique de sécurité.

Il ne manquait plus que lui pour que Martine Aubry tienne sa promesse. Pour mieux encadrer l’usage de la vidéosurveillance, les élus lillois ont voté la mise en place d’un comité d’éthique lors du conseil municipal du 10 décembre. On l’aurait presque oublié, car on n’en entendait plus parler depuis un peu plus d’un an. Le 9 octobre 2020, les élus ont approuvé l’implantation de 50 nouvelles caméras de vidéosurveillance dans différents quartiers de Lille et la création d’un centre de supervision urbain (CSU) pour visionner les images. Restait alors à mettre en place un comité pour encadrer le dispositif.

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