Entre deux rendez-vous au tribunal, où il a été condamné pour « complicité de provocation à la haine raciale », le candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle Éric Zemmour est venu passer quelques heures à Calais mercredi 19 janvier. Europe et immigration au programme - mais aussi polémique avec la presse, accusée d’avoir éventé le lieu de son intervention aux « antifas ».
Entre deux rendez‐vous au tribunal, où il a été condamné pour « complicité de provocation à la haine raciale », le candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle, Éric Zemmour, est venu passer quelques heures à Calais, mercredi 19 janvier. Europe et immigration au programme – mais aussi polémique avec la presse, accusée d’avoir éventé le lieu de son intervention aux « antifas ».
Perché sur un énorme blockhaus face à la mer du Nord, mercredi, Éric Zemmour lit son discours sur l’Europe. Les pages volettent et le micro a des faiblesses. Autour de lui, une quarantaine de journalistes, une quinzaine de caméras, un service d’ordre surdimensionné et, au loin, cinq militants anti‐Zemmour qui hurlent dans un mégaphone : « on t’a trouvé Zemmour, on t’a trouvé ! ». Le candidat Reconquête ! leur répond par un tweet dans l’après-midi : « La collusion entre certains journalistes et l’extrême-gauche la plus violente n’est pas seulement idéologique. Elle est également concrète, assumée, agressive, et très dangereuse pour la démocratie et ses défenseurs. »
https://twitter.com/ZemmourEric/status/1483865781825908739?s=20