Le RN récupère le siège du « traître » José Évrard à l’Assemblée et fait le ménage chez ses proches

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José Évrard, lors d’une manifestation contre le passe sanitaire à Arras, le 5 septembre 2021 / Photo : Twitter José Évrard

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Par Morgan Railane, Aletheia Press

Dans le bassin minier, le décès du député (Debout la France) José Évrard fait des remous. Son suppléant, Emmanuel Blairy, n’a pas traîné pour succéder à son aîné... sous l'étiquette du Rassemblement national. Même s’il ne siégera que quelques jours au vu du calendrier parlementaire, le nouveau député s’est lancé dans un grand ménage dans l’équipe de l’ex-député.

Dans le bassin minier, le décès du député (Debout la France) José Évrard fait des remous. Son suppléant, Emmanuel Blairy, n’a pas traîné pour succéder à son aîné… sous l’étiquette du Rassemblement national. Même s’il ne siégera que quelques jours au vu du calendrier parlementaire, le nouveau député s’est lancé dans un grand ménage dans l’équipe de l’ex-député.

C’était un personnage truculent. Le député (Debout la France) de la 3e circonscription du Pas‐de‐Calais, José Évrard, a été emporté par le Covid‐19 le 7 janvier dernier, à l’âge de 76 ans. Vacciné (d’après l’un de ses enfants, Rémi Évrard) mais vent debout contre le passe vaccinal, l’ancien militant communiste a eu une fin de parcours mouvementée.

Membre du PCF pendant 36 ans – de 1965 à 2001 – , il rallie le Front national (FN) 13 ans plus tard pour cause de « trahison » du parti. « Le parti communiste s’est détourné du patriotisme ; je suis parti pour ça », nous disait‐il lors de la campagne des régionales en mai dernier. Élu député en juin 2017 sous l’étiquette FN, il claque la porte en novembre pour suivre Florian Philippot qui vient de fonder Les Patriotes. Mais il quitte ce dernier moins de deux ans plus tard, en 2019, pour rejoindre le parti Debout la France de Nicolas Dupont‐Aignan. L’homme donne le tournis à ses proches tandis que le FN dénonce à son tour sa « trahison »…

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