Dans le Nord, la loi pour le Droit au logement opposable (Dalo) - pourtant mise en œuvre il y a quinze ans - reste très peu appliquée, selon les associations membres du Comité de veille Dalo 59.
Quinze ans après la création de la loi pour un Droit au logement opposable (Dalo), cette avancée demeure largement virtuelle. C’est le constat que viennent de dresser les membres du Comité de veille Dalo 59 (ATD Quart Monde, Fondation Abbé Pierre, Uriopss, etc.). En 2020, le nombre de dossiers admis n’était que de 27,3% dans le département du Nord contre 34,8% au niveau national. Pis ! Le département est aussi celui qui effectue proportionnellement le moins de recours au regard du nombre de personnes potentiellement concernées.
La loi Dalo impose à l’État l’obligation de fournir un logement à toute personne qui en ferait la demande alors qu’elle est placée dans une situation d’urgence sociale (SDF, habitat indigne ou incompatible avec un handicap…). Les délais sont de six mois pour une proposition de logement, trois mois pour un logement de transition ou logement‐foyer, ou six semaines pour un hébergement.