Le tribunal administratif a examiné, ce jeudi 4 mai, le recours déposé par l’association ASPI (Association pour la Suppression des Pollutions Industrielles) opposée à l’aménagement de la friche Saint-Sauveur. Le rapporteur public pourrait bien faire pencher la balance en faveur de la métropole lilloise.
Les allers‐retours de la métropole européenne de Lille (MEL) devant le tribunal administratif de Lille n’en finissent plus concernant son projet de rénovation de la friche Saint‐Sauveur. Ce jeudi 4 mai, c’est face à l’association ASPI (Association pour la Suppression des Pollutions Industrielles) qu’elle avait rendez‐vous devant le tribunal. En cause, l’impact de la piscine olympique et de sa fosse de plongée sur l’eau.
Pour comprendre ce nouveau chapitre du roman Saint‐Sauveur, revenons quelques pages en arrière. Le 14 octobre 2021, la collectivité est sommée de se mettre en conformité sur la « loi sur l’eau », essentielle au début des travaux d’aménagement sur la friche de 23 hectares, notamment de la piscine olympique et de sa controversée fosse de plongée. En bonne élève, la MEL commande une nouvelle enquête publique qui a lieu entre le 10 juin et le 11 juillet 2022.