« De la tendresse » : voilà ce qu’a souhaité pour 2020 le président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, lors de ses vœux à la presse, ce mardi 14 janvier. Dommage que Gérard Collomb, son ancien mentor avec lequel il livre bataille pour l’élection métropolitaine, n’était pas dans la salle… Dans l’exercice – contexte électoral oblige – « Kim », le président sortant, n’a pu s’empêcher de distiller quelques messages politiques que n’aurait pas renié le candidat Kim. Exemple : « Il ne faut jamais dissocier le défi écologique du défi social ». Une antienne déjà utilisée pour se distinguer de son adversaire EELV Bruno Bernard.
« Le nombre d’installations d’entreprises dans notre Métropole » prouve que la politique menée « est bien éloignée d’une vision décroissante de notre économie », a‑t‐il également glissé, comme un énième tacle à la collombiste Fouziya Bouzerda qui avait qualifié sa politique de « décroissante » [lire L’œil de Mediacités du 5 novembre dernier]. Au passage, « le partenariat avec les entreprises n’empêche pas l’exigence », a martelé le président de la Métropole en référence à son double bras de fer avec Vinci, au sujet du contrat du Rhônexpress [lire notre enquête] et des dividendes que le groupe s’octroie sur l’exploitation de l’aéroport Saint‐Exupéry [lire