En pleine campagne électorale, l’occasion était trop belle pour David Kimelfeld de marquer sa rupture avec les pratiques de « l’ancien monde » de Gérard Collomb. Et de se débarrasser d’un encombrant héritage… Selon l’édition dominicale du Progrès, la Métropole de Lyon a résilié « il a trois mois », le bail de l’appartement qu’elle occupait au 2, rue Villersexel, dans le très cossu 7e arrondissement de la capitale.
Dans une longue enquête publiée en 2018, Mediacités revenait en détail sur cette spécificité lyonnaise – seule la ville de Nice dispose d’un local équivalent à Paris, mais partagé avec la région Paca. Le président du Grand Lyon y disposait de 280 mètres carrés, avec bureaux, salle de réunion, chambre à coucher, salle de bains… Des locaux qui coûtaient la modique de somme de 232 909 euros par an, en comptant le loyer et les frais de fonctionnement, soit 19 409 euros par mois.
https://www.mediacites.fr/enquete/lyon/2018/09/05/grand-lyon-le-qg-parisien-inutile-et-couteux-de-david-kimelfeld/
Cette curiosité remontait à l’ère Michel Noir, qui s’était offert ce pied‐à‐terre à deux pas de l’Assemblée nationale pour entretenir ses réseaux nationaux. Le local avait été conservé par ces successeurs Raymond Barre, puis Gérard Collomb, qui en avait fait une « ambassade de Lyon à Paris » après son élection en 2001.
Sur le papier, l’appartement devait servir au « rayonnement » de Lyon, en facilitant les rencontres avec les élus, les chefs d’entreprises ou les …