Et si c’était le thème des élections municipales et métropolitaines de mars prochain ? L’attractivité et ses effets pervers se sont invités dans les joutes politiques du conseil de la ville de Lyon ce 27 janvier.
Et si c’était le thème des élections municipales et métropolitaines de mars prochain ? L’attractivité et ses effets pervers se sont invités dans les joutes politiques du conseil de la ville de Lyon ce 27 janvier.
Des vacheries, de la langue de bois et un peu de solennité. Ce lundi 27 janvier s’est ouvert le dernier conseil municipal du règne Collomb – le baron candidate pour la présidence de la Métropole de Lyon, bien qu’il est aussi colistier de Yann Cucherat à l’échelon municipal. Et la séance n’a pas échappé au contexte électoral. La première salve vient de Georges Képénékian, en lice pour succéder à Gérard Collomb. En sa qualité de Premier adjoint, l’ancien fidèle présente, comme le veut la coutume, les vœux au maire. Plutôt inspiré, son discours recèle de piques en direction de son ancien mentor politique, assis à sa gauche, comme quand il exhorte à « ne pas être grisé par la réussite » ou à ne pas laisser « Lyon disparaître dans la Métropole ». En formulant des vœux d’ouverture, « Képé » termine son propos en mettant en garde l’assemblée contre « l’aveuglement » et « l’entêtement ». Ambiance.
Vient son tour. « C’est un moment important pour moi », lâche‐t‐il. Dix‐neuf ans après avoir conquis Lyon, Gérard Collomb préside une dernière fois le conseil de sa ville (sauf si, vainqueur aux municipales mais perdant à l’élection métropolitaine, il décide de se rabattre sur la mairie). Pour le reste, Gérard Collomb fait du Gérard Collomb : longue litanie des classements dans lesquels Lyon se démarque (économie, tourisme, qualité de vie…), apologie du …